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Paths of the fair
19 février 2009

Sowa


Dans la lignée d'Inga Moore, et des artistes qui nous font rêver...
Un peintre et illustrateur allemand, surréaliste contemporain : Michael Sowa.

Notons, au passage, que ses tableaux décoraient l'appart' d'Amélie Poulain.

Les animaux sont omniprésents dans ses œuvres. Nous évoquant tantôt la douce poésie britannique de Beatrix Potter :

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Et tantôt le lapin garou des drôlissimes Wallace et Gromit :


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Parfois, l'on pénètre dans l'appartement du " locataire ", incarné par un lapinou narcissique. A moins que ce ne soit la chambre d'Alice...


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Mais quand on se penche à la fenêtre, on est loin de l'ambiance malsaine et angoissante du film de Polanski. On pense plutôt à Magritte... Et on se dit que le monde serait vachement plus drôle si les pingouins pouvaient voler :

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Et voilà que surgit, comme un cochon dans la soupe...

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un escargot géant...

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Dehors, y'a plein de requins, mais ça on le savait déjà ;)
Pas facile de protéger sa p'tite entreprise...


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Alors, on prend la clé des champs...


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On part se ressourcer dans un coin tranquille...


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Si sorcière il y a derrière la porte, elle pratique sûrement la magie blanche. Car nous sommes enchantés.


Belle balade, non ?

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Commentaires
B
Je regarde ces superbes images en écoutant le dernier album des "Kings of Convenience" -- et ça "colle" parfaitement...<br /> Ma préférée : le cochon sautant dans la mare !<br /> Merci pour cette (re)découverte...
F
... ou la porte d'un vieux buffet (comme ceux qu'on trouve chez Andersen) qui s'ouvre sur des merveilles : c'est ici aussi ! Un tour de clef et de l'armoire de mère-grand pépient les oiseaux, souffle le vent, chantent des demoiselles au grand chapeau de paille.<br /> Mon image préférée, c'est celle du cochon rose qui saute dans l'eau frissonnante ! Quel élan ! C'est joyeux, dynamique, vif : on y sent la plénitude, la sève, le vent, un rayon de soleil. Une effervescence qui prélude un immense bonheur, simple et intense, essentiel !
A
Je veux bien croire à ton histoire de limace. Pour ma part, j'ai déjà surpris des lapins géants ;) Peut-être que, ce jour là, Sowa a vu passer un cheval, et il a cru que c'était un escargot gigantesque...<br /> La peinture que je préfère dans cette série est celle du chat qui regarde voler les pingouins. Il en émane une telle tranquillité, une délicieuse douceur au cœur de l'hiver, un bien être et une chaleur apaisantes (même le vert des rideaux est apaisant). L'homme qui lit est bien à l'abri dans son appart', mais ses rideaux sont ouverts sur le monde, et la lumière peut entrer. Et puis, on peut s'imaginer plein de choses. Soit c'est un monde plein de tendresse où les pingouins volent (j'adore!), soit c'est le chat qui fantasme sur des oiseaux énormes, soit c'est l'homme qui crée ces illusions en lisant son journal et en buvant son vin... Sowa, c'est vraiment chouette ! Et la présence des animaux, aussi étranges soient-ils, n'est jamais incongrue pour lui.
D
Superbe balade tu veux dire! Je suis tombé sous le charme de ces images imprégnées de magie. Ma préférée est celle de l'escargot géant: elle évoque ce genre de fantastique qui peut s'intégrer au quotidien d'une façon presque naturelle. L'escargot déambule paisiblement au milieu d'une rue tranquille, sa présence n'a rien d'incongru: il est là, tout simplement. <br /> Dans une certaine mesure, elle me fait penser à une photo que j'ai prise il y a quelques années: une trace étrange qui sinuait au milieu d'une prairie, se dirigeant vers un rideau de vieux saules têtards. En la photographiant, j'avais eu l'image assez dingue d'une limace géante qui aurait traversé cette prairie pendant la nuit pour regagner son repaire situé sous les arbres... Toute une histoire!
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